Règlement avec le Consortium des professionnels
Au cours des derniers jours, La Régie intermunicipale du centre de valorisation des matières résiduelles du Haut-Saint-François et de Sherbrooke (Valoris) a conclu une entente avec la compagnie d’assurances représentant le consortium des professionnels avec lequel elle était en conflit depuis la construction du centre de tri multimatières.
Lors de la construction de celui-ci, situé dans le parc éco-industriel de Valoris à Bury, la Régie avait retenu les services du consortium SMI/Genivar. Lors de l’exécution de la construction du bâtiment et de la fourniture des équipements, plusieurs problématiques sont survenues. Conséquemment, plusieurs travaux supplémentaires ont été nécessaires pour terminer la construction du centre de tri. Ces derniers ont été payés par la Régie. Selon Valoris, une partie de ces coûts supplémentaires provenaient d’erreurs de conception, de coordination, de défaut de surveillance et de conseils des professionnels du Consortium SMI/Genivar.
Valoris a intenté une action judiciaire contre le Consortium en février 2017. Une séance de médiation et de nombreuses discussions ont eu lieu entre les parties afin de régler ce litige. Le 10 juin dernier, une conférence de règlement à l’amiable présidée par l’honorable juge de la Cour Supérieure, Line Samoisette, s’est tenue entre les parties. Suivant les recommandations de la juge, une offre de règlement a été conclue entre les parties sous réserve de l’approbation par le conseil d’administration de Valoris. Celui-ci a entériné l’entente par résolution lors d’une séance ordinaire qui se tenait le 23 juin, à Bury.
Pour le président du conseil d’administration, Robert Roy, « ce règlement nous permet de clore un chapitre important de Valoris et de vraiment regarder vers l’avenir. Comme lors de sa construction et sa mise en opération en 2015, Valoris croit que son centre de tri multimatières peut jouer un rôle important dans la diminution de l’enfouissement des déchets au Québec ».
La vice-présidente de Valoris, Christelle Lefèvre, abonde dans le même sens que M. Roy. « L’actualité des derniers jours nous laisse croire qu’une crise des déchets se dessine à l’horizon au Québec. Certains sites approchent de leur pleine capacité et d’autres pourraient même fermer. Dans cette optique, nous croyons que Valoris peut jouer son rôle de leader pour gérer de manière responsable les matières résiduelles issues de la région. Le règlement de ce litige nous permettra de nous concentrer à 100% sur une valorisation maximum de matières reçues et ainsi réduire l’enfouissement », a conclu Madame Lefèvre.